Mon entourage n’est que métal grisonnant la solitude
Pleurant de rouille en colimaçon, frise dure et neutre
Défrichée par des doigts, du haut de ces tiges rugueuses
Dégringolant en parallèle avec le désespoir vers le sol
Mes mains avides de vide épluchent les sentiers froids
Crispant à la moindre interférence d’espoir spatial
Mais rien n’évolue, l’immobilité transgresse les fluctuations
Seul mon corps véhicule ses meurtrissures en mouvements
Saccadés, blessés, impulsifs, ces gestes cherchent l’extérieur
La peau rouée d’hématomes, pores polluées de cicatrices
Résultat du besoin primaire de s’évader de cet endroit
Qui fait mourir peu à peu l’âme de ses pauvres habitants
Si la corporalité démesurée enflamme mon esprit
C’est que mes paupières sont calfeutrées, cousues
Par le carcan de mes pensées nées de la distorsion
S’écroulant d’un noir de jais sur mes yeux aveugles
Mes dents détruites par la faim de survivre
Qui ont ragé et grugé les lignes soudées
Mes articulations s’affaiblissent d’apathie
Les frissons de ma détérioration crient
Empoisonné, je ne vivrais plus longtemps
Que le temps de dire de par le respir de mes os
Que je me suicide, le poids des maux succédant
À la mort dans cette cage construite par moi. Et toi.
samedi, octobre 27, 2007
lundi, octobre 01, 2007
Ob-session
Tu as couru le marathon incessamment sur mes neurones
D’est en ouest tu as parcouru les rives de mes nerfs et les dérives de ma folie
Tu as nagé le crawl dans les chemins sanguins de ma peur morne
Du nord au sud tu as flotté parmi les eaux de mes entrailles et la mer de mes idées noires
Jamais tu ne t’es lassé d’irriguer les artères de mon esprit
D’envahir d’écarlate douleur les ventricules de mon air
Jamais tu n’as cessé de t’immiscer dans mes yeux aqueux
De déconstruire les murs poreux et fragiles de mes certitudes
Tu as saisi mes muscles déjà endoloris
Bâillonné ma langue et mes cordes vocales, épuisées
Tu as étouffé le flux de mes rêves
Déréglé mes désirs et mes besoins, désaxés
Comme un parasite persévérant malgré le temps
Tel un malaise omniprésent et déstabilisant
Comme des rideaux opaques sur mes visions vitreuses
Tel un crochet déchirants mes véritables joies
Tu désarticules chacun de mes sens
Tu déhydrates tous mes organes
Tu désarçonnes toutes mes sécurités
Tu détruis une partie de mon âme
Sangsue de mon être
Immortel sadique
Sors de moi
Mort de soi
D’est en ouest tu as parcouru les rives de mes nerfs et les dérives de ma folie
Tu as nagé le crawl dans les chemins sanguins de ma peur morne
Du nord au sud tu as flotté parmi les eaux de mes entrailles et la mer de mes idées noires
Jamais tu ne t’es lassé d’irriguer les artères de mon esprit
D’envahir d’écarlate douleur les ventricules de mon air
Jamais tu n’as cessé de t’immiscer dans mes yeux aqueux
De déconstruire les murs poreux et fragiles de mes certitudes
Tu as saisi mes muscles déjà endoloris
Bâillonné ma langue et mes cordes vocales, épuisées
Tu as étouffé le flux de mes rêves
Déréglé mes désirs et mes besoins, désaxés
Comme un parasite persévérant malgré le temps
Tel un malaise omniprésent et déstabilisant
Comme des rideaux opaques sur mes visions vitreuses
Tel un crochet déchirants mes véritables joies
Tu désarticules chacun de mes sens
Tu déhydrates tous mes organes
Tu désarçonnes toutes mes sécurités
Tu détruis une partie de mon âme
Sangsue de mon être
Immortel sadique
Sors de moi
Mort de soi
samedi, septembre 22, 2007
Pourquois
Parce que tu as déjà couru un marathon de mes neurones
Parce que tu as nagé à travers les vagues de mon sang
Des débris gisent et se décalquent sur mes cordes vocales
Les frissons resserrent mon cou comme un collier d’acier
Parce que j’ai répété ton nom à en oublier le mien
Parce que j’ai englouti ses larmes bleues acides
Les yeux devenant avide de sombrer sur tes lèvres
Mes doigts pénétrant ma peau tremblante de désir
Parce que tu as été le premier maraudeur de mes entrailles
Parce que tu as été mon seul filtre de pensées rouges jusqu’à
J’ai enflammé ta photo sur mes ventricules poreux
J’ai empêché des sommeils réparateurs pour me déconstruire
Parce que je t’ai aimé
Parce que tu existes
Un manège qui ralentit mais n’arrêtera jamais
Un lien qui se dénatte de ses douleurs
Parce que j’ai eu mal de façon nouvelle
Parce que j’ai eu difficulté à remonter
Fébrile, pleurant, apeuré, déprimé, angoissé
L’espoir renaît de ses cendres
Voilà pourquois
Parce que tu as nagé à travers les vagues de mon sang
Des débris gisent et se décalquent sur mes cordes vocales
Les frissons resserrent mon cou comme un collier d’acier
Parce que j’ai répété ton nom à en oublier le mien
Parce que j’ai englouti ses larmes bleues acides
Les yeux devenant avide de sombrer sur tes lèvres
Mes doigts pénétrant ma peau tremblante de désir
Parce que tu as été le premier maraudeur de mes entrailles
Parce que tu as été mon seul filtre de pensées rouges jusqu’à
J’ai enflammé ta photo sur mes ventricules poreux
J’ai empêché des sommeils réparateurs pour me déconstruire
Parce que je t’ai aimé
Parce que tu existes
Un manège qui ralentit mais n’arrêtera jamais
Un lien qui se dénatte de ses douleurs
Parce que j’ai eu mal de façon nouvelle
Parce que j’ai eu difficulté à remonter
Fébrile, pleurant, apeuré, déprimé, angoissé
L’espoir renaît de ses cendres
Voilà pourquois
jeudi, septembre 06, 2007
Mélan-lodies
Des messages en néons circulent librement d'une neurone à l'autre. Je les regardent, je les sens, je les respires, puis les oublie.
La culpabilité fait office d'influx électriques dans mes entrailles. Mais de quoi ? De n'être que là, de n'être que rien. Que d'être triste.
Mais...Vous est-il déjà arrivé d'être bien dans votre laideur, pleurs, angoisses, déprimes ? Comme si elle prouvait qu'on existe. Qu'on vit quelque chose....de ne rien vivre.
Triste journée...Je ne sais pas s'il la température est belle, les rideaux sont étalés de leur mornitude devant les fenêtres...Je ne sais pas.
La douche est de mise. J'vais peut-être me sentir mieux après...Ou me sentir moins.
La culpabilité fait office d'influx électriques dans mes entrailles. Mais de quoi ? De n'être que là, de n'être que rien. Que d'être triste.
Mais...Vous est-il déjà arrivé d'être bien dans votre laideur, pleurs, angoisses, déprimes ? Comme si elle prouvait qu'on existe. Qu'on vit quelque chose....de ne rien vivre.
Triste journée...Je ne sais pas s'il la température est belle, les rideaux sont étalés de leur mornitude devant les fenêtres...Je ne sais pas.
La douche est de mise. J'vais peut-être me sentir mieux après...Ou me sentir moins.
mercredi, juillet 18, 2007
À des amis musiciens
À une amie musicienne,
Martine
Par un temps sous la course
Je transpose mes pensées
Vers un retour aux sources
Des délices défilés
Je vois des cordes tendues
Un manche, un archet
Et toi dégustant ton dû
Par mélodies à cachets
Parmi ses flots d’harmonies
Passion et sourire marquent
Amitié des portées définies
De nos voix versant nos barques
Frétilles-tu toujours
Parmi ces notes déjouées ?
Emmielles-tu tes jours
De ballades non-louées ?
Il y avait un temps à la course
Où l’on harmonisait nos joies
Te regardant de la Grande Ourse
Milles souvenirs je t’envoie
À un ami musicien,
Patrick
Par un temps sous les phares
Je délie des idées dans les murs
Vers un lointain départ
Des tourbillons immatures
Je vois un pavillon doré
Des tuyaux et une coulisse
Et toi exposant ton gré
Par des airs aux moults épices
Parmi ses gammes délirantes
Acharnement et hilarité façonnent
Amitié des sons accordantes
De ces nuits qui nous harponnent
Jouis-tu encore
Parmi ces partitions dévoilées ?
Parfumes-tu sans remords
De romances rythmées ?
Il y avait un temps sous les phares
Où l’on partageait nos parcelles
Te regardant sur d’autres barres
Milles souvenirs je décèle
Martine
Par un temps sous la course
Je transpose mes pensées
Vers un retour aux sources
Des délices défilés
Je vois des cordes tendues
Un manche, un archet
Et toi dégustant ton dû
Par mélodies à cachets
Parmi ses flots d’harmonies
Passion et sourire marquent
Amitié des portées définies
De nos voix versant nos barques
Frétilles-tu toujours
Parmi ces notes déjouées ?
Emmielles-tu tes jours
De ballades non-louées ?
Il y avait un temps à la course
Où l’on harmonisait nos joies
Te regardant de la Grande Ourse
Milles souvenirs je t’envoie
À un ami musicien,
Patrick
Par un temps sous les phares
Je délie des idées dans les murs
Vers un lointain départ
Des tourbillons immatures
Je vois un pavillon doré
Des tuyaux et une coulisse
Et toi exposant ton gré
Par des airs aux moults épices
Parmi ses gammes délirantes
Acharnement et hilarité façonnent
Amitié des sons accordantes
De ces nuits qui nous harponnent
Jouis-tu encore
Parmi ces partitions dévoilées ?
Parfumes-tu sans remords
De romances rythmées ?
Il y avait un temps sous les phares
Où l’on partageait nos parcelles
Te regardant sur d’autres barres
Milles souvenirs je décèle
mardi, mai 29, 2007
Miroir à rebours
Un, deux, trois bourrelets
Quatre, cinq, six vergetures
Miroir, dis-moi que je suis laid
Miroir, dis-moi que je suis impur
Une, deux, trois cicatrices
Quatre, cinq, six boutons
Miroir, dis-moi que je suis un vice
Miroir, dis-moi que je suis un laideron
Un, deux, trois secrets
Quatre, cinq, six mensonges
Miroir, dis-moi ce que je tais
Miroir, dis-moi ce que je songe
Une, deux, trois doigts
Quatre, cinq, six nausées
Miroir, dis-moi que cette fois
Miroir, dis-moi que j’ai…
Six, cinq, quatre larmes
Trois, deux, un cri
Miroir, dis-moi que c’est l’alarme
Miroir, dis-moi que c’est fini
Six, cinq, quatre respirations
Trois, deux, une, zéro.
…
Miroir, je suis mort dans mon impulsion
Miroir, je suis mort dans ma sale peau
Quatre, cinq, six vergetures
Miroir, dis-moi que je suis laid
Miroir, dis-moi que je suis impur
Une, deux, trois cicatrices
Quatre, cinq, six boutons
Miroir, dis-moi que je suis un vice
Miroir, dis-moi que je suis un laideron
Un, deux, trois secrets
Quatre, cinq, six mensonges
Miroir, dis-moi ce que je tais
Miroir, dis-moi ce que je songe
Une, deux, trois doigts
Quatre, cinq, six nausées
Miroir, dis-moi que cette fois
Miroir, dis-moi que j’ai…
Six, cinq, quatre larmes
Trois, deux, un cri
Miroir, dis-moi que c’est l’alarme
Miroir, dis-moi que c’est fini
Six, cinq, quatre respirations
Trois, deux, une, zéro.
…
Miroir, je suis mort dans mon impulsion
Miroir, je suis mort dans ma sale peau
La discothèque
T’as vu mes oreilles ?
Elles jubilent de notes
Sur le bout de mes orteils
Et voilà je me transporte
Tu vois mon visage ?
Ma bouche au sommet
Joie et cadence partage
De la glotte au palais
Tu vois mon corps ?
Soumis aux milles sons
Mouvements d’un sort
Je bouge par tous les tons
Affamé de liberté
Je m’en empare volontiers
Drogué de ses festivités
Je la dévore entier
Tu vois mon cœur ?
Il se relâche de mes croix
Amnésique des peurs
Je calfeutre sur les lois
Tu me vois ? Pas moi.
J’aveugle mes désirs
Cette nuit, je suis roi
Et sans toi, je jouis
Tu m’oublies, là ?
J’essaie mais erreur
J’éclate et voilà
Toi en échos de chœur
Je t’ai vu
J’n’en peux plus
Tes yeux crus
M’ont eu
Insomnie
Dans ma vie
Cœur gris
Dans mon lit
Elles jubilent de notes
Sur le bout de mes orteils
Et voilà je me transporte
Tu vois mon visage ?
Ma bouche au sommet
Joie et cadence partage
De la glotte au palais
Tu vois mon corps ?
Soumis aux milles sons
Mouvements d’un sort
Je bouge par tous les tons
Affamé de liberté
Je m’en empare volontiers
Drogué de ses festivités
Je la dévore entier
Tu vois mon cœur ?
Il se relâche de mes croix
Amnésique des peurs
Je calfeutre sur les lois
Tu me vois ? Pas moi.
J’aveugle mes désirs
Cette nuit, je suis roi
Et sans toi, je jouis
Tu m’oublies, là ?
J’essaie mais erreur
J’éclate et voilà
Toi en échos de chœur
Je t’ai vu
J’n’en peux plus
Tes yeux crus
M’ont eu
Insomnie
Dans ma vie
Cœur gris
Dans mon lit
samedi, avril 28, 2007
Notre Silence
Un vide s’est imprégné
Entre nous deux, Êtres
Un bruit s’est assourdit
Entre nous deux, Âmes
Une voix s’est éteinte
Entre nous deux, Corps
Un son a implosé
Entre nous deux, Vies
Des mots nous empestent
Tumulte dans nos cavités
Sans évacuer leur sens
Par notre langue sèche
Des mélodies grisâtres
Frémissent aux cerveaux
Qui, pour des douleurs
Les enchaînent sur place
Des cris cherchent leur sortie
Entre nous deux, Amertumes
Des acouphènes trouent le feu
Entre nous deux, Introvertis
Des sillages repassent par maux
Entre nous deux, Colériques
Des nœuds étranglent la passion
Entre nous deux, Antérieurs
Quelque chose nous dévore
Les plaies s’amplifient
Hémorragies internes
Heurts au trop loin degré
Nous avons tués l’autre
Réciprocités destructrices
Nous avons blâmés l’autre
Accusations tortueuses
L’absence s’est présentée
Entre nous deux, Cadavres
Une tumeur s’est incrustée
Entre nous deux, Bêtes
L’évolution s’est arrêtée
Entre nous deux, Laideurs
Le silence gît de toute part
Entre nous deux, Amours
Entre nous deux, Êtres
Un bruit s’est assourdit
Entre nous deux, Âmes
Une voix s’est éteinte
Entre nous deux, Corps
Un son a implosé
Entre nous deux, Vies
Des mots nous empestent
Tumulte dans nos cavités
Sans évacuer leur sens
Par notre langue sèche
Des mélodies grisâtres
Frémissent aux cerveaux
Qui, pour des douleurs
Les enchaînent sur place
Des cris cherchent leur sortie
Entre nous deux, Amertumes
Des acouphènes trouent le feu
Entre nous deux, Introvertis
Des sillages repassent par maux
Entre nous deux, Colériques
Des nœuds étranglent la passion
Entre nous deux, Antérieurs
Quelque chose nous dévore
Les plaies s’amplifient
Hémorragies internes
Heurts au trop loin degré
Nous avons tués l’autre
Réciprocités destructrices
Nous avons blâmés l’autre
Accusations tortueuses
L’absence s’est présentée
Entre nous deux, Cadavres
Une tumeur s’est incrustée
Entre nous deux, Bêtes
L’évolution s’est arrêtée
Entre nous deux, Laideurs
Le silence gît de toute part
Entre nous deux, Amours
mercredi, avril 18, 2007
Je t'écris
Je t’écris de ma balançoire
Si tu en as des vertiges
Rappelle-moi de ne pas boire
Et toi de reprendre mon cœur à la pige
Je pourrais inventer du nouveau
Mais comme j’ai arrêté de briller
Je me nourris de tes anciens mémos
Et j’ai oublié comment te distiller
Craches-tu encore mon alphabet ?
Explores-tu encore tes malaises ?
J’espère que tu ne panses plus tes plaies
Car on renie ta malchance tel Treize
Je voulais seulement te cracher à l’oreille
Que tu fais déraper mes sens déjà déroutés
Que tu vis infiniment au fond de ma bouteille
Mes raisons d’amusement sont maintenant terminées
Tu pourrais croire que je te méprises
Mais tu connais trop bien mes idées
Tes pluralités odorantes m’attisent
Depuis que nos regards se sont dévorés
Je suis prisonnier de la chaîne
Je virevolte par tous les degrés
Je prie que tu sois captivé par ma traîne
Que sur tes photos j’ai régurgitée
Mon Amour
M’aimes-tu ?
Sans détours
Pleures-tu ?
Non, c’est vrai
Ton esprit ailleurs
Tu as fais un trait
Sur mon cœur
Je t’écris comme un bébé naissant
Mes cris ne te rappellent plus nos nuits
Tu as fait de moi un être blessant
Sous l’alcool j’attends ton moindre appui
Mais je sais, tu ne me répondras
Que lorsque j’aurai cessé d’hululer
Tu t’assureras que je ne recommencerai pas
Et tu m’enverras un message mutilé
Tu n’auras pas avec ta langue mis sur papier
Mais bien sous l’emprise de ta dulcinée jubilation
Tu gifleras mon eau-de-vie et mes phrases ancrées
Et ma soif de te revoir malgré mes fâcheuses insolations
Je t’écris depuis la cuve de la toilette
Ou tu m’as laissé la dernière fois
Tu m’as laissé cuire comme un crêpe
Et mugir de la dépendance de ma loi
À jamais j’avalerais ces pourcentages imprimés
Pour mitrailler tes discours mnémoniques
Mais tuer l’amnésie que tu m’aies déjà préféré
À tes assassins moments épileptiques
Je ne t’écris que pour divaguer
Te rappeler que je te voue une haine
Que je noie dans mes boissons empestées
Mon lointain tourment de mes peines
T’aimer durement crispe mes illusions
Y croire détrône mes attentes poussées
Humer tes photos dénude mon pion
Éjaculer mes fantasmes me fait murmurer
Je t’écris mais je n’ai plus de plomb
Je vais donc cesser de délirer comme toi
En déclarant comme quoi je suis poltron
En détruisant mon corps de la foi
Je ne peux plus t’écrire
La balançoire m’a lâchée
Désarticulé de vivre
J’ai simplement arrêté
Tu peux maintenant m’écrire.
Si tu en as des vertiges
Rappelle-moi de ne pas boire
Et toi de reprendre mon cœur à la pige
Je pourrais inventer du nouveau
Mais comme j’ai arrêté de briller
Je me nourris de tes anciens mémos
Et j’ai oublié comment te distiller
Craches-tu encore mon alphabet ?
Explores-tu encore tes malaises ?
J’espère que tu ne panses plus tes plaies
Car on renie ta malchance tel Treize
Je voulais seulement te cracher à l’oreille
Que tu fais déraper mes sens déjà déroutés
Que tu vis infiniment au fond de ma bouteille
Mes raisons d’amusement sont maintenant terminées
Tu pourrais croire que je te méprises
Mais tu connais trop bien mes idées
Tes pluralités odorantes m’attisent
Depuis que nos regards se sont dévorés
Je suis prisonnier de la chaîne
Je virevolte par tous les degrés
Je prie que tu sois captivé par ma traîne
Que sur tes photos j’ai régurgitée
Mon Amour
M’aimes-tu ?
Sans détours
Pleures-tu ?
Non, c’est vrai
Ton esprit ailleurs
Tu as fais un trait
Sur mon cœur
Je t’écris comme un bébé naissant
Mes cris ne te rappellent plus nos nuits
Tu as fait de moi un être blessant
Sous l’alcool j’attends ton moindre appui
Mais je sais, tu ne me répondras
Que lorsque j’aurai cessé d’hululer
Tu t’assureras que je ne recommencerai pas
Et tu m’enverras un message mutilé
Tu n’auras pas avec ta langue mis sur papier
Mais bien sous l’emprise de ta dulcinée jubilation
Tu gifleras mon eau-de-vie et mes phrases ancrées
Et ma soif de te revoir malgré mes fâcheuses insolations
Je t’écris depuis la cuve de la toilette
Ou tu m’as laissé la dernière fois
Tu m’as laissé cuire comme un crêpe
Et mugir de la dépendance de ma loi
À jamais j’avalerais ces pourcentages imprimés
Pour mitrailler tes discours mnémoniques
Mais tuer l’amnésie que tu m’aies déjà préféré
À tes assassins moments épileptiques
Je ne t’écris que pour divaguer
Te rappeler que je te voue une haine
Que je noie dans mes boissons empestées
Mon lointain tourment de mes peines
T’aimer durement crispe mes illusions
Y croire détrône mes attentes poussées
Humer tes photos dénude mon pion
Éjaculer mes fantasmes me fait murmurer
Je t’écris mais je n’ai plus de plomb
Je vais donc cesser de délirer comme toi
En déclarant comme quoi je suis poltron
En détruisant mon corps de la foi
Je ne peux plus t’écrire
La balançoire m’a lâchée
Désarticulé de vivre
J’ai simplement arrêté
Tu peux maintenant m’écrire.
jeudi, avril 05, 2007
Cri Terminal
Mots pris dans tes cordes
Lèvres qui pleurent écarlate
Yeux hypnotisés du vide
Main crispée sur la mienne
Langue glacée d’impuissance
Gorge asséchée d’air noir
Oreilles ouvertes sur l’effroi
Visage perdu dans ma peur
Silence brûlant
Souffle saccadé
Mouvement irréfléchi
Cassure désespérée
Fusil encore prisonnier de ta bouche
Doigt encore prisonnier du fusil
Mort encore prisonnier de mon doigt
Corps libéré de tes maux
Mots libérés de mon corps
Mort pour toi
Moi pour tort
Lèvres qui pleurent écarlate
Yeux hypnotisés du vide
Main crispée sur la mienne
Langue glacée d’impuissance
Gorge asséchée d’air noir
Oreilles ouvertes sur l’effroi
Visage perdu dans ma peur
Silence brûlant
Souffle saccadé
Mouvement irréfléchi
Cassure désespérée
Fusil encore prisonnier de ta bouche
Doigt encore prisonnier du fusil
Mort encore prisonnier de mon doigt
Corps libéré de tes maux
Mots libérés de mon corps
Mort pour toi
Moi pour tort
mercredi, avril 04, 2007
Exercice scolaire no.5
Je devais inclure les émotions ci-contre : déterminé et attristé.
LES HAUTS ET LES BAS DE DAMIEN
Damien a pris son café ce matin. Et il est déterminé. Oh oui ! Si vous saviez comme il se sent prêt. Il va affronter son patron.
Il est maintenant dans sa voiture. Il se fout du trafic dans lequel il est emprisonné. Il est déterminé. Oh la la ! Vous seriez étonné de l'intensité de sa détermiation. Il écoute Marie-Chantale Toupin. Il va parler à son patron.
Il est maintenant dans l'ascenceur. Ses pieds frétillent de...vous l'avez deviné : de détermination. Même si les autres gens se collent comme des sardines, que Marie-Chantale ne chante pas et qu'il a fini son café. Son patron va l'entendre parler !
Il est devant la secrétaire. Dé-ter-mi-né. Personne ne pourrait l'être plus que lui.
-Bonjour Alice ! Est-ce que le "Patron" est là ?
-Non.
Il est dans son bureau. Il n'a jamais été aussi déte...attristé.
SNIF, SNIF, SNIF !
LES HAUTS ET LES BAS DE DAMIEN
Damien a pris son café ce matin. Et il est déterminé. Oh oui ! Si vous saviez comme il se sent prêt. Il va affronter son patron.
Il est maintenant dans sa voiture. Il se fout du trafic dans lequel il est emprisonné. Il est déterminé. Oh la la ! Vous seriez étonné de l'intensité de sa détermiation. Il écoute Marie-Chantale Toupin. Il va parler à son patron.
Il est maintenant dans l'ascenceur. Ses pieds frétillent de...vous l'avez deviné : de détermination. Même si les autres gens se collent comme des sardines, que Marie-Chantale ne chante pas et qu'il a fini son café. Son patron va l'entendre parler !
Il est devant la secrétaire. Dé-ter-mi-né. Personne ne pourrait l'être plus que lui.
-Bonjour Alice ! Est-ce que le "Patron" est là ?
-Non.
Il est dans son bureau. Il n'a jamais été aussi déte...attristé.
SNIF, SNIF, SNIF !
Départ
Des gouttes d’eau frappent les vitres de l’automobile dans lequel je suis assis. Ils suivent les courbes de la tôle pour ensuite retomber sur l’asphalte froide. Je les observe, je les ausculte, je les regarde avec attention…Rien de tout cela. Je fixe l’extérieur de mon habitacle. Mes yeux sont vides, car mon esprit est ailleurs. Ils sont rouges.
Le conducteur arrête le véhicule devant une bâtisse blanche. Je prends une inspiration se voulant profonde, mais l’air entrant dans mes poumons force des larmes. J’appose mes lunettes sur mon nez irrité. Je prends quelques secondes pour moi, pour m’encourager. Les mots de ma raison apparaissent difficilement aux entrailles de mes émotions. Puis j’ouvre la porte, mon bras prend une fraction de seconde pour être mouillé par la pluie. Je sors ma tête, puis mon corps suit. J’échange une heure pour que mon ami revienne me chercher de cet endroit qui me fait trembler…
Je marche à petits pas, même si l’eau transperce déjà mes vêtements. Je me dirige vers la porte, les battements du cœur me résonnant dans le crâne, mes mains crispées, les gouttes glissant le long de ma peau, les pupilles noyées…J’entre. Un homme est là. Il m’accueille, et m’indique l’emplacement. Je le remercie d’un signe de tête. Le couloir semble parcouru d’épines de roses, m’égratignant les pieds de douleur. J’ose atteindre le fond, puis me tourner vers ce lieu qui m’attend.
Les gens sont habillés d’un noir de jais, d’un chic qui ne les ressemblent pas. Je reconnais leur visage, et une révolte s’empare de mon corps, et je voudrais crier ma hargne à leur crever les tympans. Toutefois, une sagesse qui m’est inconnu s’empare dans ma colère et calme mes pulsions d’agressivité. Ils s’attendent à ce que je leur offre des mots de politesse, mais je marche devant eux, ne les regardant pas. Ces gens cependant me suivent de leurs yeux faussement attristés. Ils me jugent.
Tu es là. Enfoncé dans des draps. Je cours à ta rencontre. Je m’arrête devant toi, mon corps frémissant de partout. Tes yeux fermés et ta bouche inerte…Des sanglots s’échappent et se déversent sur ton visage emprunt autrefois de tendresse, de joies, d’amour. Je hurle : «Non!» Puis je m’effondre sur ton corps sans vie. Les autres gens, troublés, me regardent, puis j’entends : «C’est donc toi.» Cette phrase remplie de haine m’écrase encore plus. Un homme s’approche de moi d’un pas décidé, une femme pleure à chaudes larmes, une jeune fille est sans mots et le jeune homme lance un regard de mépris vers moi. Le premier me soulève, me fixe d’un grand courroux et me gifle sur la joue. Puis il me délaisse sur le sol. Une force me redonne vie. Je me relève, puis je crie à sa famille : «Oui, nous nous aimions!»
Je m’enfuis de ces funérailles, le cœur détruit, l’âme en deuil. Je me couche sur le trottoir. Et je pleure sans arrêter. Le temps se casse, mon amant est mort.
Un papier mouillé sur le plancher bétonné me frôle le visage. Il y est écrit : «Adolescent battu à mort : Acte homophobe ?»
Je me lève d’un bond et me lance dans la rue, et…métal sur mon corps. Mes os se fracturent. Je retombe. J’entends le conducteur qui échappe l’effroi. Je m’évanouis…
Le conducteur arrête le véhicule devant une bâtisse blanche. Je prends une inspiration se voulant profonde, mais l’air entrant dans mes poumons force des larmes. J’appose mes lunettes sur mon nez irrité. Je prends quelques secondes pour moi, pour m’encourager. Les mots de ma raison apparaissent difficilement aux entrailles de mes émotions. Puis j’ouvre la porte, mon bras prend une fraction de seconde pour être mouillé par la pluie. Je sors ma tête, puis mon corps suit. J’échange une heure pour que mon ami revienne me chercher de cet endroit qui me fait trembler…
Je marche à petits pas, même si l’eau transperce déjà mes vêtements. Je me dirige vers la porte, les battements du cœur me résonnant dans le crâne, mes mains crispées, les gouttes glissant le long de ma peau, les pupilles noyées…J’entre. Un homme est là. Il m’accueille, et m’indique l’emplacement. Je le remercie d’un signe de tête. Le couloir semble parcouru d’épines de roses, m’égratignant les pieds de douleur. J’ose atteindre le fond, puis me tourner vers ce lieu qui m’attend.
Les gens sont habillés d’un noir de jais, d’un chic qui ne les ressemblent pas. Je reconnais leur visage, et une révolte s’empare de mon corps, et je voudrais crier ma hargne à leur crever les tympans. Toutefois, une sagesse qui m’est inconnu s’empare dans ma colère et calme mes pulsions d’agressivité. Ils s’attendent à ce que je leur offre des mots de politesse, mais je marche devant eux, ne les regardant pas. Ces gens cependant me suivent de leurs yeux faussement attristés. Ils me jugent.
Tu es là. Enfoncé dans des draps. Je cours à ta rencontre. Je m’arrête devant toi, mon corps frémissant de partout. Tes yeux fermés et ta bouche inerte…Des sanglots s’échappent et se déversent sur ton visage emprunt autrefois de tendresse, de joies, d’amour. Je hurle : «Non!» Puis je m’effondre sur ton corps sans vie. Les autres gens, troublés, me regardent, puis j’entends : «C’est donc toi.» Cette phrase remplie de haine m’écrase encore plus. Un homme s’approche de moi d’un pas décidé, une femme pleure à chaudes larmes, une jeune fille est sans mots et le jeune homme lance un regard de mépris vers moi. Le premier me soulève, me fixe d’un grand courroux et me gifle sur la joue. Puis il me délaisse sur le sol. Une force me redonne vie. Je me relève, puis je crie à sa famille : «Oui, nous nous aimions!»
Je m’enfuis de ces funérailles, le cœur détruit, l’âme en deuil. Je me couche sur le trottoir. Et je pleure sans arrêter. Le temps se casse, mon amant est mort.
Un papier mouillé sur le plancher bétonné me frôle le visage. Il y est écrit : «Adolescent battu à mort : Acte homophobe ?»
Je me lève d’un bond et me lance dans la rue, et…métal sur mon corps. Mes os se fracturent. Je retombe. J’entends le conducteur qui échappe l’effroi. Je m’évanouis…
dimanche, mars 04, 2007
Exercice scolaire no.4
Il y a des fois où...
je te dirais oui. J'oserais te toucher, T'apprendre, te manipuler, te faire jouir, me faire jouir. Oui. Je te prendrais dans mes mains et te vivrais ; toutes les parcelles de ton être hargneux me transperceraient les pores de la peau, me connecteraient avec ton âme, ton dessein. Je dévorerais tes désirs et les transposerais en un moi métamorphosé...
Et je deviendrais pute. J'atticherais ses objets au sexe masculin. je les emmenerais découvrir ces plaisirs charnels inespérés. J'embrasserais leurs lèvres de façon si sensuel et sexuel qu'ils en redemanderaient plus, encore, plus encore et encore plus.
Mais des raisons d'inhibitions justifiées m'empêchent d'être parmi cette colonie aux énergies égocentriques passionnées et avides de peaux chaudes et bonnes.
Il y a des fois où j'éclaterais mon crâne. Où j'expulserais mes pensées et où je laisserais mes pulsions envenimer mes fantasmes. Les rendre réels.
Un jour ? Je ne sais pas...Pute.
je te dirais oui. J'oserais te toucher, T'apprendre, te manipuler, te faire jouir, me faire jouir. Oui. Je te prendrais dans mes mains et te vivrais ; toutes les parcelles de ton être hargneux me transperceraient les pores de la peau, me connecteraient avec ton âme, ton dessein. Je dévorerais tes désirs et les transposerais en un moi métamorphosé...
Et je deviendrais pute. J'atticherais ses objets au sexe masculin. je les emmenerais découvrir ces plaisirs charnels inespérés. J'embrasserais leurs lèvres de façon si sensuel et sexuel qu'ils en redemanderaient plus, encore, plus encore et encore plus.
Mais des raisons d'inhibitions justifiées m'empêchent d'être parmi cette colonie aux énergies égocentriques passionnées et avides de peaux chaudes et bonnes.
Il y a des fois où j'éclaterais mon crâne. Où j'expulserais mes pensées et où je laisserais mes pulsions envenimer mes fantasmes. Les rendre réels.
Un jour ? Je ne sais pas...Pute.
Exercice scolaire no.3
Partir...
Oh my god ! Chus où moé-là, là ? J'reconnais rien pantoute. J'pensais que ch'tais chez Pat...Ben oui, ostie chus encore icitte ! Ayoye que j'suis con ! Ahahah...Dude ! Au pire, je l'savais ben trop ! Mais sérieux, on dirait qu'c'est pus pareil ! On dirait que j'flotte comme un mongol. Mongol...fière! Ahahahaha...Mon dieu qu'chus ben. Ça pas d'sens comme j'ai l'goût d'sourire pis d'rire comme un malade. Ahahahahahahaha ! J'capote man...Je capote ! Ayoye. Dude, osti d'câlisse ! Oh ! Mes amis me r'gardent pis y m'trouvent drôle. Ça d'j'é : chus l'humoriste d'la place ! Ça rie, ça rie en câlisse ; tout l'monde est plié en deux ! Yeah ! I'm cool...I'm so hot now ! Ça chill en criss ! C'est trop fuck top, là ! Je r'garde Jo, mon osti d'bon chum : y'a l'air encore pluss King que d'hab ! Y me r'garde, pis y m'dit : "Tu veux-tu une autre puff, dude ?"
Oh my god ! Chus où moé-là, là ? J'reconnais rien pantoute. J'pensais que ch'tais chez Pat...Ben oui, ostie chus encore icitte ! Ayoye que j'suis con ! Ahahah...Dude ! Au pire, je l'savais ben trop ! Mais sérieux, on dirait qu'c'est pus pareil ! On dirait que j'flotte comme un mongol. Mongol...fière! Ahahahaha...Mon dieu qu'chus ben. Ça pas d'sens comme j'ai l'goût d'sourire pis d'rire comme un malade. Ahahahahahahaha ! J'capote man...Je capote ! Ayoye. Dude, osti d'câlisse ! Oh ! Mes amis me r'gardent pis y m'trouvent drôle. Ça d'j'é : chus l'humoriste d'la place ! Ça rie, ça rie en câlisse ; tout l'monde est plié en deux ! Yeah ! I'm cool...I'm so hot now ! Ça chill en criss ! C'est trop fuck top, là ! Je r'garde Jo, mon osti d'bon chum : y'a l'air encore pluss King que d'hab ! Y me r'garde, pis y m'dit : "Tu veux-tu une autre puff, dude ?"
exercice scolaire no.2
Je me suis retourné et derrière moi il y avait mon piano. La nostalgie m'envahit. Je me suis tant ennuyé...L'ivoire, ce noir...Il y avait des mois que mes...que je n'avais pas effleurer ces touches. Toutes ces harmonies, ces sonates de Beethoven et les tarentelles de Chopin me manquait grandement. J'étais enballé à l'idée que j'allais redécouvrir mes pièces que j'avais ardemment travaillées. Rejouer les grands compositeurs qui m'ont fait vibrer. Je me dirigeai alors vers le banc. Je m'y assit...Non. Je déposia délicatement mes...
Et je criai. De rage. Commen avais-je pu penser pouvoir revenir en arrière ! Ces temps où la musique pouvait m'emporter est terminé. Mais quel irréfléchi je fais ! Comme je savais que je serais incapable de jouer et je savais que j,allais pleurer. M'apitoyer sur mon sort...Je m'engueule, je panique : mes larmes se mèlent au mucus, ma bouche ouverte échappe des sons désespérés...
Grand soupir.Respirs profonds. J'essuie mes pleurs...J'essaie d'essuyer mes pleurs, mais mes mains fantômes ne peuvent que toucher mon visage brûlé maladroitement. Mes sanglots s'accumulent sur ce vide intérieur, ces pleurs nocturnes et ma solitude angoissante. Je n'avais plus rien depuis...
Ce fut mes adieux à ma seule passion qui me gardait en vie.
On m'a retrouvé dans mon piano, étranglé par les cordes d'un Fa dièse.
Et je criai. De rage. Commen avais-je pu penser pouvoir revenir en arrière ! Ces temps où la musique pouvait m'emporter est terminé. Mais quel irréfléchi je fais ! Comme je savais que je serais incapable de jouer et je savais que j,allais pleurer. M'apitoyer sur mon sort...Je m'engueule, je panique : mes larmes se mèlent au mucus, ma bouche ouverte échappe des sons désespérés...
Grand soupir.Respirs profonds. J'essuie mes pleurs...J'essaie d'essuyer mes pleurs, mais mes mains fantômes ne peuvent que toucher mon visage brûlé maladroitement. Mes sanglots s'accumulent sur ce vide intérieur, ces pleurs nocturnes et ma solitude angoissante. Je n'avais plus rien depuis...
Ce fut mes adieux à ma seule passion qui me gardait en vie.
On m'a retrouvé dans mon piano, étranglé par les cordes d'un Fa dièse.
Exercice scolaire no.1
Dans mon cours de Dramaturgie et Écriture dramatique, nous tenons un journal créatif, et fais des exercices guidés par notre professeur. J'en publie quelques-uns :)
J'ai ouvert la porte et...
il n'y avait rien. Les tablettes de bois vidées. Plus rien là-dedans. Encore une fois, ma faim restera et me hantera toute la journée...Au moins, j'ai mes amis à l'école. Positif. positif....L'autobus m'attends déjà.
Je suis Christophe, j'ai 11 ans et j'ai faim.
J'ai ouvert la porte et...
il n'y avait rien. Les tablettes de bois vidées. Plus rien là-dedans. Encore une fois, ma faim restera et me hantera toute la journée...Au moins, j'ai mes amis à l'école. Positif. positif....L'autobus m'attends déjà.
Je suis Christophe, j'ai 11 ans et j'ai faim.
dimanche, janvier 21, 2007
Réfléchir
Peu de lettres
construisent un mot
si lourd de sens multiples,
complexes et difficiles.
Nombreuses mélodies sombres
s'enchaînent, s'entremèlent et se dévorent entre eux
Pour y trouver une raison, un appui ou une larme.
Elles veulent m'arracher les préjugés,
briser quelques illusions
et déconstruire un peu de ma chair.
Il s'ensuit la lapidation de mes sentiments,
qui grimpent jusqu'à un esprit
qui somnambule près du coeur
pour crier leur droit d'exister.
Les syllabes encastrés
déambulent en un corps familier
pour y déceler quelconque erreur de jugement
et font trébucher la certitude.
Alors ces maux qui ont mals
se cherchent et se percutent
aux murs solides des gènes
et de lapprentissage falsifié
Comment peut-on s'ouvrir
à des réalités cruelles qui fluctuent
pour se harponner au creux de l'oreille
et y transperçer la tête ?
L'âme blessé poignardé
espère sortir de ces enveloppes sadiques
pour trouver réconfort auprès de dépendances.
Et voilà,
un autre incapable mourra
sans trop savoir pourquoi.
La malédiction de l'humain
est une bien malsaine définition de la pensée,
mais j'y perçois des parcelles de véracités.
Je m'y perds...
construisent un mot
si lourd de sens multiples,
complexes et difficiles.
Nombreuses mélodies sombres
s'enchaînent, s'entremèlent et se dévorent entre eux
Pour y trouver une raison, un appui ou une larme.
Elles veulent m'arracher les préjugés,
briser quelques illusions
et déconstruire un peu de ma chair.
Il s'ensuit la lapidation de mes sentiments,
qui grimpent jusqu'à un esprit
qui somnambule près du coeur
pour crier leur droit d'exister.
Les syllabes encastrés
déambulent en un corps familier
pour y déceler quelconque erreur de jugement
et font trébucher la certitude.
Alors ces maux qui ont mals
se cherchent et se percutent
aux murs solides des gènes
et de lapprentissage falsifié
Comment peut-on s'ouvrir
à des réalités cruelles qui fluctuent
pour se harponner au creux de l'oreille
et y transperçer la tête ?
L'âme blessé poignardé
espère sortir de ces enveloppes sadiques
pour trouver réconfort auprès de dépendances.
Et voilà,
un autre incapable mourra
sans trop savoir pourquoi.
La malédiction de l'humain
est une bien malsaine définition de la pensée,
mais j'y perçois des parcelles de véracités.
Je m'y perds...
vendredi, janvier 05, 2007
Fantôme
Allez, viens près de moi
Hologramme de mes nuits
Tu caresses mes pensées libertines
À la saveur de chocolat
Je veux sentir ton coeur mielleux
Coller à mes lèvres chaudes
Ta langue cachée virevolte
Sur mes pixels enflammées
Laisse tes bras m'envelopper
D'un maëlstrom sensuel
Nos corps s'ennivreront
De ses regards si bons
Cultive ma chair
Ouvre ta bouche
Pénètres mes pulsions
Excuse ma raison
Supprime ma solitude
Dévore mes yeux
Crie ma jouissance
Explose-toi
Ma faim terminée
Démissionne de mon envie
Retourne aux oubliettes
Et moi, à la réalité.
Hologramme de mes nuits
Tu caresses mes pensées libertines
À la saveur de chocolat
Je veux sentir ton coeur mielleux
Coller à mes lèvres chaudes
Ta langue cachée virevolte
Sur mes pixels enflammées
Laisse tes bras m'envelopper
D'un maëlstrom sensuel
Nos corps s'ennivreront
De ses regards si bons
Cultive ma chair
Ouvre ta bouche
Pénètres mes pulsions
Excuse ma raison
Supprime ma solitude
Dévore mes yeux
Crie ma jouissance
Explose-toi
Ma faim terminée
Démissionne de mon envie
Retourne aux oubliettes
Et moi, à la réalité.
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