Parce que tu as déjà couru un marathon de mes neurones
Parce que tu as nagé à travers les vagues de mon sang
Des débris gisent et se décalquent sur mes cordes vocales
Les frissons resserrent mon cou comme un collier d’acier
Parce que j’ai répété ton nom à en oublier le mien
Parce que j’ai englouti ses larmes bleues acides
Les yeux devenant avide de sombrer sur tes lèvres
Mes doigts pénétrant ma peau tremblante de désir
Parce que tu as été le premier maraudeur de mes entrailles
Parce que tu as été mon seul filtre de pensées rouges jusqu’à
J’ai enflammé ta photo sur mes ventricules poreux
J’ai empêché des sommeils réparateurs pour me déconstruire
Parce que je t’ai aimé
Parce que tu existes
Un manège qui ralentit mais n’arrêtera jamais
Un lien qui se dénatte de ses douleurs
Parce que j’ai eu mal de façon nouvelle
Parce que j’ai eu difficulté à remonter
Fébrile, pleurant, apeuré, déprimé, angoissé
L’espoir renaît de ses cendres
Voilà pourquois
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