Je me suis retourné et derrière moi il y avait mon piano. La nostalgie m'envahit. Je me suis tant ennuyé...L'ivoire, ce noir...Il y avait des mois que mes...que je n'avais pas effleurer ces touches. Toutes ces harmonies, ces sonates de Beethoven et les tarentelles de Chopin me manquait grandement. J'étais enballé à l'idée que j'allais redécouvrir mes pièces que j'avais ardemment travaillées. Rejouer les grands compositeurs qui m'ont fait vibrer. Je me dirigeai alors vers le banc. Je m'y assit...Non. Je déposia délicatement mes...
Et je criai. De rage. Commen avais-je pu penser pouvoir revenir en arrière ! Ces temps où la musique pouvait m'emporter est terminé. Mais quel irréfléchi je fais ! Comme je savais que je serais incapable de jouer et je savais que j,allais pleurer. M'apitoyer sur mon sort...Je m'engueule, je panique : mes larmes se mèlent au mucus, ma bouche ouverte échappe des sons désespérés...
Grand soupir.Respirs profonds. J'essuie mes pleurs...J'essaie d'essuyer mes pleurs, mais mes mains fantômes ne peuvent que toucher mon visage brûlé maladroitement. Mes sanglots s'accumulent sur ce vide intérieur, ces pleurs nocturnes et ma solitude angoissante. Je n'avais plus rien depuis...
Ce fut mes adieux à ma seule passion qui me gardait en vie.
On m'a retrouvé dans mon piano, étranglé par les cordes d'un Fa dièse.
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1 commentaire:
je reste sans voix.
Continue d'écrire Math... j'adore te lire !!!
Miss u !!
SoOoO-LeiL
xxx
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