Voici un poème que j'aime beaucoup. Je le trouve visuellement troublant, et vrai.
Jeune Gamin
Jeune gamin à la peau maigre
Marche sur le plancher de béton gris
Avançant vers un point cardinal
Sans savoir les trois autres
Jeune gamin, nu, imberbe
Les pieds en sang, la tête pesante
Son visage infiniment triste
Sa poitrine aux faibles redondances
Jeune gamin qui s'arrête
Pleure et marmonne
Son cœur rouge
Qui soudain explose
Son corps blême devient alors écarlate
Sa tête qui tourne, tourne et retourne
Il échappe un cri, des cris assourdissants
Puis s'écroule, son crâne se fracasse
Jeune gamin qui meurt
Sur le plancher trop dur
Qui voulait quelque chose
C'était de savoir où aller.
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