Comme un mobile immobile
Je tourne en restant couché
Recassant les mêmes visages
Crispés et accrochés en moi
Goût de poings dans la bouche
Contre ma peau devenue grise
J’attends la violence de près
Comme délivrance et pardon
Tout en gardant les yeux ouverts
Mais la tête qui danse sourdement
Je fuis ma main qui veut courir
Les fils suspendus de mon front
En me perdant je me trouve
En me trouvant je me perds
Si je ne comprends rien
C’est que j’ai tout compris
À quoi bon chercher les larmes
Si mes épines sont invisibles ?
À quoi bon crier à la nuit
Si la voix n’a pas raison de rire ?
Froid, il fait froid sans amour de soi
Neige qui brûle mes jours
Comme soleil de midi
Comme l’enfant naïf
Essouflé sur mon lit de pierres
J’ai le regard amer sur mon reflet
Dans l’eau de mes fumées
Épousant les courbes de mes couteaux
Soupir qui agite la mélancolie, respirations éveillant l’angoisse
Ce n’est qu’un vent doux d’un matin ou une tempête glaciale
Qui soulèvera mes jambes engluées dans les cicatrices
Pour me souffler comme la vie le mot «espoir»
Comme la vie
Comme vous
Comme moi
Comme tout
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1 commentaire:
J'aime.
Désolé, je suis trop habitué à Facebook XD!
C'est drôle parce qu'en te laissant, ça me fait penser au fait que le chauffage marche pu XD!
Mais j'aime parcitulièrement ce passage :
En me perdant je me trouve
En me trouvant je me perds
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