vendredi, décembre 25, 2009

Lit blanc

Sur mon lit blanc

Le sang de mes angoisses s’étalent comme les épines
De mes fleurs, reflétant la lune

Illusions sur mon cœur d’aspirateur
Qui sussurent à mon peuple cervical
Leur hypocrite prospérité

Menteurs
Joueurs
Douleur

Je suis aveugle, berné par ma soif
Des caresses courageuses d’un amour
Trop grand pour les mots
Trop fort pour mes maux

On gratte dans mon ventre
Le cri montant dans mes oreilles
On veut retrouver ma vérité

Je commence à la sentir
Cette vision de scission

Faibles respirations
Vibrant mon corps en son centre
Rouge de honte, de craintes
Et d’un passé qui crépite

Je ne veux plus fuir
Je veux cuire
Et renaître

Laissez-mon lit ici
J’y retournerai
Pour me souvenir
Et grandir
J’y laisserai à chaque tour
Le goût de mes larmes
L’odeur de mes coups
La violence d’un cœur

Folies du soir
Me répondre
Aux questions
Immenses comme les bateaux
Naviguant les veines de la Terre

Oui…
La perte.
Oui…
La force.

Que le soleil m’entende
Et que jaillisse le feu
Étincelant de mon corps

Partir…
Pour mieux trouver

Au revoir
Et à bientôt.

1 commentaire:

Maxou a dit...

Si y'avait un bouton "J'aime" je l'aurai coché XD
Sans rire c'est très bon, profond, et intense.
T'a jamais penser écrire sur un de tes petits bonheur, même si je sais pertinamment que les émotions intenses nous inspire plus. Dit-moi au moins que t'a un peu de soleil dans ta vie:(!