Regarde-moi dans les yeux Dis-moi les mots que je crains
Frappe-moi, Crie-moi
Que je suis là, bien à toi
Réveille-moi
Je suis assoupi
Sur une table
Colle ma peau
Évoque-lui ton toucher
Et ta main
Au moins
Et si tu dansais ?
Et si tu valsais mes pieds
Contre les miens
Que je tombe contre toi ?
Essouflé
Je respire
Je fume
J’attends
La voix comme miles gorges noués
Enlacé de tes doigts fantômes
Arrive. Viens-tu, viens-tu ?
J’entends tes pas descendre l’escalier.
Oui, oui, te voilà enfin, prêt à me voir.
Dans ton regard, tes yeux.
Attends
Que je sois beau.
…
Ok.
Et puis ?
M’aimes-tu ?
samedi, décembre 26, 2009
vendredi, décembre 25, 2009
Lit blanc
Sur mon lit blanc
Le sang de mes angoisses s’étalent comme les épines
De mes fleurs, reflétant la lune
Illusions sur mon cœur d’aspirateur
Qui sussurent à mon peuple cervical
Leur hypocrite prospérité
Menteurs
Joueurs
Douleur
Je suis aveugle, berné par ma soif
Des caresses courageuses d’un amour
Trop grand pour les mots
Trop fort pour mes maux
On gratte dans mon ventre
Le cri montant dans mes oreilles
On veut retrouver ma vérité
Je commence à la sentir
Cette vision de scission
Faibles respirations
Vibrant mon corps en son centre
Rouge de honte, de craintes
Et d’un passé qui crépite
Je ne veux plus fuir
Je veux cuire
Et renaître
Laissez-mon lit ici
J’y retournerai
Pour me souvenir
Et grandir
J’y laisserai à chaque tour
Le goût de mes larmes
L’odeur de mes coups
La violence d’un cœur
Folies du soir
Me répondre
Aux questions
Immenses comme les bateaux
Naviguant les veines de la Terre
Oui…
La perte.
Oui…
La force.
Que le soleil m’entende
Et que jaillisse le feu
Étincelant de mon corps
Partir…
Pour mieux trouver
Au revoir
Et à bientôt.
Le sang de mes angoisses s’étalent comme les épines
De mes fleurs, reflétant la lune
Illusions sur mon cœur d’aspirateur
Qui sussurent à mon peuple cervical
Leur hypocrite prospérité
Menteurs
Joueurs
Douleur
Je suis aveugle, berné par ma soif
Des caresses courageuses d’un amour
Trop grand pour les mots
Trop fort pour mes maux
On gratte dans mon ventre
Le cri montant dans mes oreilles
On veut retrouver ma vérité
Je commence à la sentir
Cette vision de scission
Faibles respirations
Vibrant mon corps en son centre
Rouge de honte, de craintes
Et d’un passé qui crépite
Je ne veux plus fuir
Je veux cuire
Et renaître
Laissez-mon lit ici
J’y retournerai
Pour me souvenir
Et grandir
J’y laisserai à chaque tour
Le goût de mes larmes
L’odeur de mes coups
La violence d’un cœur
Folies du soir
Me répondre
Aux questions
Immenses comme les bateaux
Naviguant les veines de la Terre
Oui…
La perte.
Oui…
La force.
Que le soleil m’entende
Et que jaillisse le feu
Étincelant de mon corps
Partir…
Pour mieux trouver
Au revoir
Et à bientôt.
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