J’y suis. Dans l’espace de mes fantasmes où tout tourbillone comme des bouquets de roses rouges sang. Ça flotte dans mon cœur de pluie.
J’y suis. Dans le feu de mes nuits blanches. La tête implose dans mes veines et je cours à ma perte. Je flanche sous les rayons du soleil.
J’y suis. Dans ma gorge nouée, ma retenue de guerre. J’ai le goût de guerre dans la bouche. Arrêtez-moi avant que je floue un visage.
J’y suis. Dans la confusion. Dans les liens d’idées qui ne coagulent pas. Un jour qui sait.
J’y suis. Dans les cendres. Dans les lacs.
J’y suis. Pas là. Ici, tout près. Dans le marais de ma tête. Le marécage de mon âme.
J’y suis. Au moins.
J'y saigne. Au moins.
Où.
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