I – Le docteur poétique
Perdu dans mes fleurs fanées trop vite brûlées à vif
Dans un soleil qui me fait découvrir des ombres nocturnes
Couché sur le sol de mes déceptions maussadement odorantes
Sur les larmes-coquilles fusionnées à l’asphalte froid
Un maelstrom de pensées s’échoue sous mon corps
Un tourbillon d’étincelles qui pleurent frôle ma peau
Un trou tout simple très compliqué me surplombe les yeux
Un creux très petit trop grand m’ausculte l’estomac
II– Le philosophe des maux
Chercher à ne pas chercher
Jouer pour se déjouer
Vouloir ne pas vouloir
S’écrier de ne pas crier
Je trouve que je ne trouve pas
Je sais que je ne sais pas
Je peux ne pas pouvoir
Je crois de ne pas y croire
L’inconnu ne me reconnait pas
Je reconnais le connu de ne pas connaître
Connaître et tomber dans l’inconnu
Tomber et se reconnaître
Être quoi comment
Être jusqu’où
Être jusqu’à quand
Être pourquoi
III- Le désillusionné sensoriel
S’il me sentait
S’il s’approchait
S’il me voyait
S’il m’entendait
Il ne voudrait pas me goûter.
IV- Le solitaire découvert
Je ne crie pas, finalement
Je ne pleure pas, finalement
J’ai mal, finalement
Je suis, finalement
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4 commentaires:
Tu vas me faire pleurer!! C'est donc bin triste tes textes, mais c'est trop beau pour pas qu'on les lise ^^ Continue ma mouette enflammée d'inspiration, j'aime vraiment tes textes, ça me rappelle que j'suis pas toute seule à trouver ça moche des fois, la vie.
J'aime beaucoup...!
Sérieusement Mathieu, si tes textes ne sont pas publiés un jour là... check moé bein aller frapper à la porte de l'éditeur qui a pas voulu de toi! J'ai l'air de rien de même là... mais bein fâchée je suis impressionnante ;)
Continue :)
Je t'aime!
Passe de belles fêtes!!
J'appuie Mel!
Tes textes sont trop bons!
wow....
Ok mon commentaire n'est pas très long, mais le mot que j'ai choisi pour exprimer mon appréciation de ton texte en dit long et en dit assez!
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