Pourquoi continues-tu de scintiller sans moi ? Sans mes poumons poussiéreux de mélancolie et de tristesse qui se meurent dans un entonnoir sans fond ?
Te caches-tu de moi ou respires-tu en mon corps sale et défraichi par le temps de plume qui flottent au gré des oies noires de ma tempête folle ?
As-tu oublié de crier contre moi et mes sens fatigués de t’entendre pleurer à chaudes alarmes de sels grises qui me grillent sous ta chair de femme bestiale ?
Voulez-vous danser une dernière fois avec moi, madame, monsieur, quelqu’un qui saura trouver en mon corps et mon cœur une réponse à mes tourments de jeune homme blasé de la vie ?
Bonjour, bonsoir, bonne nuit. Bonjour, bonsoir, bonne nuit.
Je me désarçonne de mes certitudes.
Je crie des mots sur papier, seule voie présente.
C’est à moi maintenant.
Je suis ce que je suis. De la chair, de la tristesse, du pathétisme, des pleurs enterrés, une bombe à retardement, la sœur de toutes les filles, les déserts pour les hommes, l’infortune, la déchéance, les pleurs qui s’écroulent sous ma peau, la douleur de vivre, le faux, les pleurs qui ne sortent pas.
Des idées qui s’envolent, qui restent, qui pleurent…
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1 commentaire:
Je te traiterai de menteur si tu me dis que tu ne ressens pas ce que tu as écris. Pk? Parce que je suis pareil, comme d'habitude:P! J'sais ce que tu ressens. On veut pas dire que y'a du désespoir et que ça va s'arranger, mais rien n'empêche qu'on au fond du coeur on a ce besoin de crier et de pleurer. Une envie insassiable que l'on veut combler, oui, mais que l'on veut surtout trouver. Ce qui résume nos vie Mathieu : Tout. Oui tout, dans le sens où on veut tout faire, tout comprendre, plaire à tout le monde, fournir tout ce qu'on a, penser à tout, tout ce qui existe. Si tu crois que j'ai tort dans ce que je dis et que ce n'est pas une partie de ce que tu ressens, alors tu peux me le faire savoir, mais je crois que je finirais par te traiter de menteur.
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