Des mots déferlent dans ma tête et sur le papier, mais s’efface après quelques bribes pour ne réapparaitre que dans le néant de mon inconscient.
J’ai le goût de courir, le feu au ventre, le cri en bouche, pour pouvoir citer la souffrance dans son plus bel habit.
Mes côtes m’ont font mal, elles s’ouvrent à l’air déjà mâché, aux esprits déjà tourmentés et aux cœurs incompris.
Il me semble que j’effleure du bout de ma peine mes craintes les plus angoissantes.
Caché sous mes yeux, mes larmes attendent le signal, celui de la goutte de sang qui explosera mon âme et la fissurera.
Aveugle, mon corps maladroit s’époumone de trouver sa raison d’être bien, de vivre dans ses pleines capacités, qui sont jusqu’à maintenant décrochés d’énergie.
J’ai faim d’un «Toi». Absence en mon lit d’amertume, Puits où sont écorchés les illusions.
Je n’ai plus le goût de ma langue qui s’exalte. Je veux la mordre au sang, la taire, la mutiler d’idées noircies de suie.
J’ai fini de dire. Je dois m’approprier le silence.
Chut.
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