Autour de nous
Ça bouille
Autour de nous
Ça grouille
Ça s'touche
Ça s'chatouille
Ça s'minouche
Ça s'fouille
On ne voit rien
On n'entend pas
Mais ça vient
Ça se s'sent, ça.
Des choses qu'on croyaient pas renaître
Des trucs qu'on voulaient pas revoir
Des affaires qu'on avaient envoyer paître
Des gogosses qu'on voulaient savoir
Ça s'passe
Ça s'crie
Ça s'tasse
Ça s'vit
Pis des fois
Ça s'rejoint
Ça a pas de lois
Même de loin
Faut faire attention
C'est peut-être dangereux
Ces choses, ce bouillon
C'est comme le feu
Ça brûle.
mardi, octobre 07, 2008
mercredi, octobre 01, 2008
Chut
Des mots déferlent dans ma tête et sur le papier, mais s’efface après quelques bribes pour ne réapparaitre que dans le néant de mon inconscient.
J’ai le goût de courir, le feu au ventre, le cri en bouche, pour pouvoir citer la souffrance dans son plus bel habit.
Mes côtes m’ont font mal, elles s’ouvrent à l’air déjà mâché, aux esprits déjà tourmentés et aux cœurs incompris.
Il me semble que j’effleure du bout de ma peine mes craintes les plus angoissantes.
Caché sous mes yeux, mes larmes attendent le signal, celui de la goutte de sang qui explosera mon âme et la fissurera.
Aveugle, mon corps maladroit s’époumone de trouver sa raison d’être bien, de vivre dans ses pleines capacités, qui sont jusqu’à maintenant décrochés d’énergie.
J’ai faim d’un «Toi». Absence en mon lit d’amertume, Puits où sont écorchés les illusions.
Je n’ai plus le goût de ma langue qui s’exalte. Je veux la mordre au sang, la taire, la mutiler d’idées noircies de suie.
J’ai fini de dire. Je dois m’approprier le silence.
Chut.
J’ai le goût de courir, le feu au ventre, le cri en bouche, pour pouvoir citer la souffrance dans son plus bel habit.
Mes côtes m’ont font mal, elles s’ouvrent à l’air déjà mâché, aux esprits déjà tourmentés et aux cœurs incompris.
Il me semble que j’effleure du bout de ma peine mes craintes les plus angoissantes.
Caché sous mes yeux, mes larmes attendent le signal, celui de la goutte de sang qui explosera mon âme et la fissurera.
Aveugle, mon corps maladroit s’époumone de trouver sa raison d’être bien, de vivre dans ses pleines capacités, qui sont jusqu’à maintenant décrochés d’énergie.
J’ai faim d’un «Toi». Absence en mon lit d’amertume, Puits où sont écorchés les illusions.
Je n’ai plus le goût de ma langue qui s’exalte. Je veux la mordre au sang, la taire, la mutiler d’idées noircies de suie.
J’ai fini de dire. Je dois m’approprier le silence.
Chut.
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