samedi, septembre 22, 2007

Pourquois

Parce que tu as déjà couru un marathon de mes neurones
Parce que tu as nagé à travers les vagues de mon sang
Des débris gisent et se décalquent sur mes cordes vocales
Les frissons resserrent mon cou comme un collier d’acier

Parce que j’ai répété ton nom à en oublier le mien
Parce que j’ai englouti ses larmes bleues acides
Les yeux devenant avide de sombrer sur tes lèvres
Mes doigts pénétrant ma peau tremblante de désir

Parce que tu as été le premier maraudeur de mes entrailles
Parce que tu as été mon seul filtre de pensées rouges jusqu’à
J’ai enflammé ta photo sur mes ventricules poreux
J’ai empêché des sommeils réparateurs pour me déconstruire

Parce que je t’ai aimé
Parce que tu existes
Un manège qui ralentit mais n’arrêtera jamais
Un lien qui se dénatte de ses douleurs

Parce que j’ai eu mal de façon nouvelle
Parce que j’ai eu difficulté à remonter
Fébrile, pleurant, apeuré, déprimé, angoissé
L’espoir renaît de ses cendres

Voilà pourquois

jeudi, septembre 06, 2007

Mélan-lodies

Des messages en néons circulent librement d'une neurone à l'autre. Je les regardent, je les sens, je les respires, puis les oublie.

La culpabilité fait office d'influx électriques dans mes entrailles. Mais de quoi ? De n'être que là, de n'être que rien. Que d'être triste.

Mais...Vous est-il déjà arrivé d'être bien dans votre laideur, pleurs, angoisses, déprimes ? Comme si elle prouvait qu'on existe. Qu'on vit quelque chose....de ne rien vivre.

Triste journée...Je ne sais pas s'il la température est belle, les rideaux sont étalés de leur mornitude devant les fenêtres...Je ne sais pas.

La douche est de mise. J'vais peut-être me sentir mieux après...Ou me sentir moins.