Il y a des fois où...
je te dirais oui. J'oserais te toucher, T'apprendre, te manipuler, te faire jouir, me faire jouir. Oui. Je te prendrais dans mes mains et te vivrais ; toutes les parcelles de ton être hargneux me transperceraient les pores de la peau, me connecteraient avec ton âme, ton dessein. Je dévorerais tes désirs et les transposerais en un moi métamorphosé...
Et je deviendrais pute. J'atticherais ses objets au sexe masculin. je les emmenerais découvrir ces plaisirs charnels inespérés. J'embrasserais leurs lèvres de façon si sensuel et sexuel qu'ils en redemanderaient plus, encore, plus encore et encore plus.
Mais des raisons d'inhibitions justifiées m'empêchent d'être parmi cette colonie aux énergies égocentriques passionnées et avides de peaux chaudes et bonnes.
Il y a des fois où j'éclaterais mon crâne. Où j'expulserais mes pensées et où je laisserais mes pulsions envenimer mes fantasmes. Les rendre réels.
Un jour ? Je ne sais pas...Pute.
dimanche, mars 04, 2007
Exercice scolaire no.3
Partir...
Oh my god ! Chus où moé-là, là ? J'reconnais rien pantoute. J'pensais que ch'tais chez Pat...Ben oui, ostie chus encore icitte ! Ayoye que j'suis con ! Ahahah...Dude ! Au pire, je l'savais ben trop ! Mais sérieux, on dirait qu'c'est pus pareil ! On dirait que j'flotte comme un mongol. Mongol...fière! Ahahahaha...Mon dieu qu'chus ben. Ça pas d'sens comme j'ai l'goût d'sourire pis d'rire comme un malade. Ahahahahahahaha ! J'capote man...Je capote ! Ayoye. Dude, osti d'câlisse ! Oh ! Mes amis me r'gardent pis y m'trouvent drôle. Ça d'j'é : chus l'humoriste d'la place ! Ça rie, ça rie en câlisse ; tout l'monde est plié en deux ! Yeah ! I'm cool...I'm so hot now ! Ça chill en criss ! C'est trop fuck top, là ! Je r'garde Jo, mon osti d'bon chum : y'a l'air encore pluss King que d'hab ! Y me r'garde, pis y m'dit : "Tu veux-tu une autre puff, dude ?"
Oh my god ! Chus où moé-là, là ? J'reconnais rien pantoute. J'pensais que ch'tais chez Pat...Ben oui, ostie chus encore icitte ! Ayoye que j'suis con ! Ahahah...Dude ! Au pire, je l'savais ben trop ! Mais sérieux, on dirait qu'c'est pus pareil ! On dirait que j'flotte comme un mongol. Mongol...fière! Ahahahaha...Mon dieu qu'chus ben. Ça pas d'sens comme j'ai l'goût d'sourire pis d'rire comme un malade. Ahahahahahahaha ! J'capote man...Je capote ! Ayoye. Dude, osti d'câlisse ! Oh ! Mes amis me r'gardent pis y m'trouvent drôle. Ça d'j'é : chus l'humoriste d'la place ! Ça rie, ça rie en câlisse ; tout l'monde est plié en deux ! Yeah ! I'm cool...I'm so hot now ! Ça chill en criss ! C'est trop fuck top, là ! Je r'garde Jo, mon osti d'bon chum : y'a l'air encore pluss King que d'hab ! Y me r'garde, pis y m'dit : "Tu veux-tu une autre puff, dude ?"
exercice scolaire no.2
Je me suis retourné et derrière moi il y avait mon piano. La nostalgie m'envahit. Je me suis tant ennuyé...L'ivoire, ce noir...Il y avait des mois que mes...que je n'avais pas effleurer ces touches. Toutes ces harmonies, ces sonates de Beethoven et les tarentelles de Chopin me manquait grandement. J'étais enballé à l'idée que j'allais redécouvrir mes pièces que j'avais ardemment travaillées. Rejouer les grands compositeurs qui m'ont fait vibrer. Je me dirigeai alors vers le banc. Je m'y assit...Non. Je déposia délicatement mes...
Et je criai. De rage. Commen avais-je pu penser pouvoir revenir en arrière ! Ces temps où la musique pouvait m'emporter est terminé. Mais quel irréfléchi je fais ! Comme je savais que je serais incapable de jouer et je savais que j,allais pleurer. M'apitoyer sur mon sort...Je m'engueule, je panique : mes larmes se mèlent au mucus, ma bouche ouverte échappe des sons désespérés...
Grand soupir.Respirs profonds. J'essuie mes pleurs...J'essaie d'essuyer mes pleurs, mais mes mains fantômes ne peuvent que toucher mon visage brûlé maladroitement. Mes sanglots s'accumulent sur ce vide intérieur, ces pleurs nocturnes et ma solitude angoissante. Je n'avais plus rien depuis...
Ce fut mes adieux à ma seule passion qui me gardait en vie.
On m'a retrouvé dans mon piano, étranglé par les cordes d'un Fa dièse.
Et je criai. De rage. Commen avais-je pu penser pouvoir revenir en arrière ! Ces temps où la musique pouvait m'emporter est terminé. Mais quel irréfléchi je fais ! Comme je savais que je serais incapable de jouer et je savais que j,allais pleurer. M'apitoyer sur mon sort...Je m'engueule, je panique : mes larmes se mèlent au mucus, ma bouche ouverte échappe des sons désespérés...
Grand soupir.Respirs profonds. J'essuie mes pleurs...J'essaie d'essuyer mes pleurs, mais mes mains fantômes ne peuvent que toucher mon visage brûlé maladroitement. Mes sanglots s'accumulent sur ce vide intérieur, ces pleurs nocturnes et ma solitude angoissante. Je n'avais plus rien depuis...
Ce fut mes adieux à ma seule passion qui me gardait en vie.
On m'a retrouvé dans mon piano, étranglé par les cordes d'un Fa dièse.
Exercice scolaire no.1
Dans mon cours de Dramaturgie et Écriture dramatique, nous tenons un journal créatif, et fais des exercices guidés par notre professeur. J'en publie quelques-uns :)
J'ai ouvert la porte et...
il n'y avait rien. Les tablettes de bois vidées. Plus rien là-dedans. Encore une fois, ma faim restera et me hantera toute la journée...Au moins, j'ai mes amis à l'école. Positif. positif....L'autobus m'attends déjà.
Je suis Christophe, j'ai 11 ans et j'ai faim.
J'ai ouvert la porte et...
il n'y avait rien. Les tablettes de bois vidées. Plus rien là-dedans. Encore une fois, ma faim restera et me hantera toute la journée...Au moins, j'ai mes amis à l'école. Positif. positif....L'autobus m'attends déjà.
Je suis Christophe, j'ai 11 ans et j'ai faim.
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