Je tourne...
Non, le plancher tourne
Je reste fixe
Le sol virevolte
Je distingue
Parmi les vagues sombres
Des grands rouges
Qui mutilent leur langues
Ils se touchent
Se frôlent sans hésitations
Je voix des yeux
Qui chuchottent : embrasse-moi
Je leur crie alors : Moi ?
Est-ce pour moi ?
J'entends alors des rires
Qui me percent les oreilles
Alors j'arrête le maelstrom
Et je vois deux corps masculins
Nus et enduits de soie écarlate
Qui s'arrachent les lèvres
Je pleure
Je vomis
Je tombe
Puis noir.
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2 commentaires:
triste comme text =(
Triste, mais bon, même vraiment bon!
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