Je ris à en perdre la voix
De te voir défiler devant moi
Tu te crois, et si malin
Que j'en ai mal au reins
Tu penses être le roi
Tu ne peux te passer de toi
Mais si tu regardais autour
On te prends pour un abat-jour
Décroche de la lune, Pierrot
Et dissout tes airs faux
Tu n'mérites pas l'attention
Débarasse de sous ces affreux néons
Pendant que le fête éclate
Tu te pointes et te flatte
On a l'temps de s'refroidir
Et de t'prendre en pitié, Sire
Si tu savais, monsieur modestie
Que ceux qu'tu prends pour acquis
C'est-à-dire la planète entière
Ne désire que de te défaire
Décroche de la lune, Pierrot
Et dissout tes airs faux
Tu n'mérites pas l'attention
Débarasse de sous ces affreux néons
Puisque tu n'écoutes pas
C'qu'on te dit tout bas
Alors continue de rêver haut
Et on te laissera tomber à l'eau
jeudi, novembre 30, 2006
lundi, novembre 20, 2006
Sons et mélancolie
Je chantonne à tue-tête la musique qui fluctue mes tympans à bon rythme et à une puissance à en faire frissonner les vieilles casseroles. J'apprécie toutes les notes de chaque instrument, la voix délicieuse du chanteur : tout m'ennivre. Sauf les paroles. Je ne les comprends pas, étant dans une langue qui m'est que peu familière. J'en parle un peu, mais ça ne m'ordonne pas bilingue pour autant. Bref.
De chansons en chansons, je me laisse transporter dans les aléas de mon cerveau qui divague, de mes pensées qui frémissent, de mes vieux déchirements. Hé oui, je ne suis pas si heureux que ça. Et en même temps, je ne suis pas aussi malheureux que je le crois. L'humain a peur du gris.
Je me demande si l'âme frère arrivera dans ma vie. Si je suis prêt à le recevoir, à l'accepter. Si je n'idéalise pas, si je suis trop dur dans mes critères, ou si je manque de panache et que je laisse tout passer. Quand vais-je le rencontrer ? Finirais-je ma vie en me masturbant devant la section des sous-vêtements moulants pour hommes d'un catalogue ? Ou passerais-je de compagnon en compagnon pour ne rechercher qu'un peu de sexe, de sécurité et d'affection. Je le cherche, tu n'es pas là, il existe ? Nous ne sommes pas, vous êtes et ils s'en fout.
...
Je retourne aux effluves des harmonies et je m'endors l'esprit. J'éloigne le pire et j'oublie. Pour mieux aller repêcher le tout demain.
De chansons en chansons, je me laisse transporter dans les aléas de mon cerveau qui divague, de mes pensées qui frémissent, de mes vieux déchirements. Hé oui, je ne suis pas si heureux que ça. Et en même temps, je ne suis pas aussi malheureux que je le crois. L'humain a peur du gris.
Je me demande si l'âme frère arrivera dans ma vie. Si je suis prêt à le recevoir, à l'accepter. Si je n'idéalise pas, si je suis trop dur dans mes critères, ou si je manque de panache et que je laisse tout passer. Quand vais-je le rencontrer ? Finirais-je ma vie en me masturbant devant la section des sous-vêtements moulants pour hommes d'un catalogue ? Ou passerais-je de compagnon en compagnon pour ne rechercher qu'un peu de sexe, de sécurité et d'affection. Je le cherche, tu n'es pas là, il existe ? Nous ne sommes pas, vous êtes et ils s'en fout.
...
Je retourne aux effluves des harmonies et je m'endors l'esprit. J'éloigne le pire et j'oublie. Pour mieux aller repêcher le tout demain.
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