Ce soir, je t’oublie.
Ce soir, tu es au plus creux de mon âme
Écrasé comme milles écureils dans la rue.
Oublie-moi, toi.
Moi ça va, je creuse ta tombe.
Lâche-moi l’cœur.
Laisse-le flétrir sans toi.
Bon, je pleure et je débarasse.
Salut bien tes yeux pour moi. Ou pour ce qu’il en reste.
Bon. Bon. Bon.
Être au milieu de nulle part, c’est comme être au milieu de toi.
Va t’en. Hé oui, Va-t’en.
Tout mélange fait vômir. Nos cœurs ne font pas l’exception.
Bang. Bang. Bang.
Va te faire foutre.
dimanche, juin 21, 2009
lundi, juin 15, 2009
Mon ange
Mon ange
J’ai dévoré tes ailes ce soir.
J’ai oublié qui j’étais, j’ai oublié mes raisons et mon corps s’est envolé sans ma tête.
Je voudrais m’excuser milles fois comme milles larmes douces sur ta peau.
Mais j’ai creusé trop creux dans nos cœurs.
Et crac. Tout a éclaté, explosé, implosé dans mes yeux.
J’ai perdu notre jeu. J’ai brûlé notre lit.
Je t’ai écrasé contre le mur de mes mains malades.
Mon ange
Me voilà devant les cendres vômis.
Le sang pleut à même le sol.
Mon ange
Ton visage détruit assomme mes pensées, me ronge une plaie ouverte que j’ai tracée.
J’apprends ce que c’est d’être mal, d’avoir mal et de crier la gorge nouée.
Mon ange
J’ai tué notre amour.
Je me vengerai donc sur le bourreau.
Corde sur mes cordes vocales.
Une dernière inspiration, un dernier sanglot brûlant.
Et je pendule.
Mon ange
Je t’aime.
J’ai dévoré tes ailes ce soir.
J’ai oublié qui j’étais, j’ai oublié mes raisons et mon corps s’est envolé sans ma tête.
Je voudrais m’excuser milles fois comme milles larmes douces sur ta peau.
Mais j’ai creusé trop creux dans nos cœurs.
Et crac. Tout a éclaté, explosé, implosé dans mes yeux.
J’ai perdu notre jeu. J’ai brûlé notre lit.
Je t’ai écrasé contre le mur de mes mains malades.
Mon ange
Me voilà devant les cendres vômis.
Le sang pleut à même le sol.
Mon ange
Ton visage détruit assomme mes pensées, me ronge une plaie ouverte que j’ai tracée.
J’apprends ce que c’est d’être mal, d’avoir mal et de crier la gorge nouée.
Mon ange
J’ai tué notre amour.
Je me vengerai donc sur le bourreau.
Corde sur mes cordes vocales.
Une dernière inspiration, un dernier sanglot brûlant.
Et je pendule.
Mon ange
Je t’aime.
lundi, juin 08, 2009
Leur fin
Euridyce
Et elle danse sous les grands bras des arbres
Et elle rit d’avoir été aussi fugace devant les cieux
Et elle pleure comme le sang de ses veines
Elle s’est couchée dans ses algues
Mains prises, doigts rougies et peau froide
Plongeant, creusant l’eau de ses bleus
Et de tout son ventre elle a craché son amour
Et de tout son corps elle a éclaté comme l’argile
Et de toutes ses lèvres elle a embrassé sa destinée
Sa mort happante dans les feux
Sa mort sans heure et cents heurts
Sa mort comme une chute de poussières
Orphée
Et il danse sous les grands bras des arbres
Et il rit d’avoir été aussi grand que les cieux
Et il pleure comme le magma de son cœur
Il s’est couché dans ses racines
Pieds cloués, orteils bleuis et nerfs brûlants
Creusant, plongeant dans la terre de ses rouges
Et de tout son ventre il a tué son amour
Et de tout son corps il a explosé comme un volcan
Et de toutes ses lèvres il a embrassé sa dulcinée
Son tort arrachant ses yeux
Son tort évidant l’évidence
Son tort comme une plaie éternelle
Et elle danse sous les grands bras des arbres
Et elle rit d’avoir été aussi fugace devant les cieux
Et elle pleure comme le sang de ses veines
Elle s’est couchée dans ses algues
Mains prises, doigts rougies et peau froide
Plongeant, creusant l’eau de ses bleus
Et de tout son ventre elle a craché son amour
Et de tout son corps elle a éclaté comme l’argile
Et de toutes ses lèvres elle a embrassé sa destinée
Sa mort happante dans les feux
Sa mort sans heure et cents heurts
Sa mort comme une chute de poussières
Orphée
Et il danse sous les grands bras des arbres
Et il rit d’avoir été aussi grand que les cieux
Et il pleure comme le magma de son cœur
Il s’est couché dans ses racines
Pieds cloués, orteils bleuis et nerfs brûlants
Creusant, plongeant dans la terre de ses rouges
Et de tout son ventre il a tué son amour
Et de tout son corps il a explosé comme un volcan
Et de toutes ses lèvres il a embrassé sa dulcinée
Son tort arrachant ses yeux
Son tort évidant l’évidence
Son tort comme une plaie éternelle
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