Un soir
Tête tempétueuse par des marécages antérieurs
Remous vaseux polluant mes cratères douloureux
Des ongles sales de mes mains sillonnent mon crâne
Et déferlent sur un visage aux yeux en saccades volcaniques
Un soir je me suis endormi
Morphine dans les parois artérielles
Illusions anesthésiant doucement mon corps
Souvenirs-boomerangs s’élançant pour l’aller
Magma du cœur se résorbant en son linceul
Un soir je me suis endormi en criant
Avant de sombrer dans la langue du subconscient
Celle de ma bouche se délie par un dernier souffle conscient
Cordes vocales s’efforçant ultimement d’un aveu
Celui des rafales sifflant dans mes entrailles
Un soir je me suis endormi en criant ton nom
Roi des terres incendiées de mon âme grise
Mes ventricules cardiaques vibrant de ton hologramme
Réverbération dans l’hypoderme cervical
Mes sens s’engourdissent après cet éclat
Un soir je me suis endormi en criant ton nom : «Solitude»
dimanche, janvier 13, 2008
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